Dans quelques jours, j’aurais dû prendre mon téléphone pour tes 49 printemps.
Pour ton anniversaire
On aurait refait le monde dans un grand éclat de rire, tu m’aurais donné la recette du “travailler moins pour gagner plus”, poussé un petit coup de gueule par principe et omis de me confier tes doutes par pudeur.
Et au hasard de mes passages à Paris, on aurait fêté cela au comptoir d’un café, avec un bon verre de rouge, trop de cigarettes et Mink DeVille ou Roy Orbison à fond les ballons ! Ça c’est du rock !
L’amitié c’est du boulot !
Et nous on l’avait gagné, non sans difficulté. On se sentait invincibleset c’est le sentiment que je ressens encore aujourd’hui. Et malgré le vide immense laissé par ton absence, je sais maintenant que nous avons eu raison de nous battre pour cela.
C’est un jardin sauvage,une bulle de bonheur dont il faut prendre soin chaque jour. Ce sentiment n’a pas de frontière, de temporalité et si on accepte de lâcher prise, d’offrir sans rien attendre en retour, il nous rend plus fort, bien plus beau et plus serein.
Carpe diem
Ta disparition tragique me rappelle que demain est un concept abstrait, que seules les graines semées aujourd’hui, avec amour et attention, nous permettent d’envisager le futur sans appréhension.
Tu es parti trop vite mais tu vis dans mon coeur encore… et pour toujours. Nous avons eu raison de nous battre !
Bon voyage mon Fan, comme toujours à 200 à l’heure et les cheveux dans le vent…
Lovely. Thanks to give us so emotion.
Toujours tes mots magiques… Z