Le jour se lève
Mais Madrid à l’arrêt
Loin de ses rêves
Panse ses plaies
Plus d’âme qui vive
Silence assourdissant
Seuls les oiseaux ravivent
Les souvenirs d’antan
Un grain de sable
Pour enrayer
Un monde instable
Qui se croyait privilégié
Une mise à terre
Si violente et subite
Qu’en enfer
Elle nous précipite
Les mimosas en fleurs
Et les bourgeons naissants
La peine est dans nos cœurs
Et le printemps fout le camp !
Dans ce chaos sournois
Force est de constater
Que le chacun pour soi
Toujours peut exister
Honte à ceux qui usent
De ce temps de détresse
Pour leur propre cambuse
Ne pensant qu’à leurs fesses !
Et le monde confiné
Dans une course folle
À du mal à freiner
Ce virus qui s’affole
Doit reconsidérer
Son mode de fonctionnement
Pour ne pas sombrer
Au firmament
Les mimosas en fleurs
Et les bourgeons naissants
La peine est dans nos cœurs
Et le printemps fout le camp !
Il est là notre défi
De ce temps incertain
Et de cette incurie
S’envoler vers demain
Ne pas rater le train
Qu’on peut prendre aujourd’hui
Choisissant le ravin
Comme ultime pari
Une prise de conscience
Une réflexion posée
Pour que ce monde en cadence
Puisse de nouveau tourner !
Ainsi les mimosas en fleurs
Et les bourgeons naissants
Apaiseront nos cœurs
Comme un second printemps !
Nathalie Lecompte
1 avril 2020 @ 3h44
Bravo! Touchée
Lili Saint Laurent
1 avril 2020 @ 5h29
???
aleka
1 avril 2020 @ 9h32
Ma belle Lili,
Merci!!
Le printemps est dans nos coeurs,
infiniment !!…….
Polá filákia!!!!
Lili Saint Laurent
1 avril 2020 @ 9h36
Gros gros bisous ?
Franck
1 avril 2020 @ 17h09
Merci Alice,
Le printemps est avec toi.
Portez vous bien à Madrid.
à bientôt
Gros bisous
Lili Saint Laurent
1 avril 2020 @ 21h16
Bisous pour toute la famille ♥️?♥️
Le Dab
2 avril 2020 @ 11h48
Insolence
Le printemps fout le camp ? Pas vraiment…
Car le printemps s’en fout
Ce connard de virus n’est pas tout
Il n’empêche pas les fleurs de pavoiser
Les tourterelles de s’bécoter
Les mésanges de zinzinuler
Et les moineaux de picorer
Le printemps s’en fout
De ce qui arrive à l’humain
Peut-être même qu’il l’aurait bien cherché
C’est pas son affaire au printemps !
Comme à l’accoutumée
Il donne le signal
Les tourterelles fricotent
C’est la saison d’aimer
Dans la clarté nouvelle
Oui le printemps s’en fout !
Des malheurs de l’homme qui s’enlise
L’éclosion se propage
En fleur ou bien en feuille verdoyante
Le bourgeon s’éclate
Comme une pochette-surprise
Sublime métamorphose
Ebauches de vies nouvelles
La moisson est promise
Les hommes passent
La Vie renouvelée demeure
Le virus fait le ménage
Et saute par les fenêtres
Rien ne peut l’arrêter
Le confinement peut-être
Ainsi le veut la loi de la Nature
Et ainsi depuis toujours et d’année en année
Le printemps lui s’en contrefout !
Lili Saint Laurent
2 avril 2020 @ 18h34
Coucou, et oui c’était bien le message… Le printemps fout le camp pour nous… mais la nature, elle, continue son bout de chemin ! Bisous ?
Caroline B
2 avril 2020 @ 17h12
le printemps… mot à 13 points au Scrabble…
Mais mot d’espoir pour ceux qui – comme toi – le voient, le vivent depuis l’intérieur !
Lili Saint Laurent
2 avril 2020 @ 18h36
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