Invisibles frontières
Territoire inconnu
Gigantesque cimetière
Pour neurones perdus
Peuplé d’habitants de misère
Tout autour de la planète
Sorte de coreligionnaires
Raflés par la tempête
Possédant ni visa
Ni carte routière
Avec pour seul contrat
Ce fou en bandoulière
Un espace immense
Parfois teintés de larmes
Un pays de silence
Au milieu du vacarme
Des falaises escarpées
Comme des murs de glace
Des routes pas terminées
Serpentant vers l’angoisse
Une terre sauvage
Bordée d’humilité
Parsemée de courage
et de champs d’amitiés
Ce pays c’est le mien
Je ne l’ai pas choisi
J’y cherche mes lendemains
Avec rage, sans répit
Sylvie-Anne
16 août 2013 @ 19h57
Talentueuse Lili, j'espère que ton moral est au beau fixe contrairement au ton de ce très beau texte. Amicalement,
Sylvie-Anne
Klaiman
17 août 2013 @ 6h13
Voilà des mots qui claquent comme Park nous claque parfois. J'aime beaucoup ce que tu écris. Merci de le partager ainsi !
Lili Saint Laurent
17 août 2013 @ 7h35
Chère Sylvie-Anne, la mélancolie fait partie de ma vie mais n'en ai pas l'élément moteur !! Merci !! A très bientôt. Lili
Lili Saint Laurent
17 août 2013 @ 7h37
Merci beaucoup Klaiman ! Amitiés. Lili