C’est moi
Brusquement
Sans toi
Violemment
Soustraction
Farce cruelle
Destruction
Surnaturelle
C’est toi
Sans vie
Loin de moi
Parti
C’est moi
Mutilée
Loin de toi
Endeuillée
Mon cœur
Comme arraché
Douleur
Démultipliée
Indicible
Isolement
Invisible
Recueillement
Sans limite
Les larmes viennent
Et puis très vite
Elles s’éteignent
Vient alors la tempête
Le temps de la démence
A en perdre la tête
Balayant tous mes sens
Apprendre la cruauté
Et perdre l’innocence
Où comment mutilée
Accepter la souffrance
Le temps du deuil
Parait sans fin
Tombent les feuilles
Couleur chagrin
Et puis un jour
Sans crier gare
Et sans détour
La vie repart
Et j’accepte enfin
Ce qui semblait impossible
Que le manque, c’est certain
Sera toujours visible
Et que, malgré la distance
Nos coeurs à l’unisson
Faisant fi de l’absence
Toujours résonneront.
Lionel Bouhnik
27 juillet 2016 @ 9h07
Toujours aussi beau…
Hâte de vous voir !
Des baisers
Anonyme
27 juillet 2016 @ 11h04
Toujours les mots qui claquent, les rimes qui frappent et nous touchent en plein coeur…
Z
Anonyme
27 juillet 2016 @ 16h54
Si bien dit mais éprouvant… et inquiétant…
Un mot quant au contexte serait éclairant
Bisous de toute façon.
Le dab