Je suis relieur et j’ai la maladie de Parkinson. Et alors, me direz-vous, c’est quoi le rapport ?
Aucun, si ce n’est que la reliure m’a offert une partie des outils qui me permettent maintenant de gérer ce Fils de Park’s.
En effet, pour exercer un métier manuel, il faut de la rigueur, de la patience et parfois même de l’acharnement. Cela demande également une bonne dose d’organisation et de grands moments de solitude. Cela ne vous rappelle rien ?
Pour ma part, je trouve que la maladie sollicite beaucoup de ces traits de caractère. Et comme je suis rentrée à l’époque en apprentissage, je rentre aujourd’hui dans la Légion Etrange, pleinement et consciemment.
Le socle est là, structuré et solide. Et si ce Fils de Park’s croit qu’il va me faire tourner en bourrique, il n’a qu’à bien s’accrocher ! Par contre, ce que je n’avais pas prévu c’est que ce Fils de Park’s, lui n’a jamais appris la reliure. Il est aussi gauche que j’étais adroite et tellement impatient…
Du coup, s’offre à moi un nouvel apprentissage, celui de l’endurance, du combat physique et de l’humilité.
Car il semblerait, que ce Fils de Park’s, ne soit pas un pro de la perfection ! Et j’ai beau lui expliquer que ce travail demande de l’habilité et de la précision, il se joue de mes exigences et tente systématiquement de les rabaisser. Il prend d’ailleurs un malin plaisir à faire des taches là où je pose la colle, utilise mes pinceaux comme des baguettes de tambour et ne cesse de gigoter dans tous les sens !
Ce qui me sauve ? Des réflexes à toute épreuve, aiguisés par des années de pratiques, et une passion pour ce métier qui ne s’est jamais éteinte. Merci du fond du cœur à Sophie, de me l’avoir transmise.
À ce jour, je peux encore régulièrement me remettre à mon établi, et créer jusqu’à l’oubli, de jolis carnets pour ma petite entreprise. J’ai de la chance…
Et quand, comme aujourd’hui, mes yeux se posent enfin sur le travail accompli, j’oublie instantanément les efforts et la maladie, pour ne retenir qu’une seule chose, ce Fils de Park’s et moi, nous formons encore une belle équipe !
Marie Christine O Dowd
16 septembre 2013 @ 6h51
J'adore.
Quand je te lis Lilli je suis ravie.
Tu nous racontes Parki avec moquerie et je me réjouis de ton prochain récit.
Une fan qui t'apprécie.
Amitiés,
Marie Christine.
Sylvie-Anne
16 septembre 2013 @ 8h24
Au-delà de ta force de caractère, chapeau pour ton talent d'écrivain.
Amitiés,
Sylvie-Anne
Lili Saint Laurent
16 septembre 2013 @ 22h16
Merci Marie Christine !
J'espère que tu vas bien! Je suis ravie aussi de pouvoir me promener sur Parki pour la vie !
Et le dernier post http://parkipourlavie.com/douleur-tappartient-pas/ est bouleversant ….
A très bientôt ! Amitiés
Lili Saint Laurent
16 septembre 2013 @ 22h19
Merci Sylvie-Anne !
A bientôt de t'entendre 😉
Amitié douce …
halima madouri
8 septembre 2016 @ 14h08
quelle volonté et quelle foi et aussi une grande détermination à vivre en parallèle avec fils de parki :vivre pleinement,non pas sur le plan fonctionnel mais profiter de tous les beaux moments de la vie,etre sincere et montrer aux gens qu'on aime,qu'on apprécie vraiment la vie en leur compagnie,et que avec eux on est motivé et que fils de parki est réduit à un nain et qu'on a du mal à s'en apercevoir;donc faire son propre bonheur par création d'un univers ou on s'évade ou plutot on est tranporté dans un monde irréel mais réel défiant tout handicap,je suis vraiment émue,touchée du profond du coeur par tant d'émotions communes sans se connaitre ,ni meme se parler:donc merci au fils de parki de nous avoir réuni et de partager ces beaux moments;il faut toujours trouver une source d'ou puiser l'energie et la positivité
Lili Saint Laurent
8 septembre 2016 @ 16h42
Merci beaucoup Halima pour ce si beau commentaire ! Cela me touche beaucoup !!!!! Amitiés