Étrangère à soi-même
Se lever comme étrangère à soi-même
En butte à la cruauté des muscles
Comme emmurée par l’ankylose des membres
Comme en exil
À l’intérieur de ce corps qui regimbe
Avec la pulsation du sang toutefois
En harmonie avec l’ensemble de la vie
Avec la verve du poète
C’est moins pire
Mais ça ne console en rien
De la détresse des mots
Comment fuir dès lors
Tout d’un train ?
Et si l’univers est sourd
Indifférent à nos maux
Parmi le vaste champ d’étoiles
Qui scintille dans la nuit
Sans la moindre intention
Restent les joies solaires
À bonne distance de l’Astre
Et sur notre Terre
Mûre pour le renouveau
Qui fait autour de lui ses tours automatiques
Indénombrables
Air, eaux et sols
Une fois pour toutes sacrés
Avec l’Amour en partage
Qui se trouve bien d’être à la croisée des chemins
Sans haine ni chagrin
Sylvie-Anne
2 mars 2017 @ 8h10
Carpe diem, Lili. Quel cadeau !
Arnaud Masson
2 mars 2017 @ 10h08
Classe, tout simplement
Lili Saint Laurent
2 mars 2017 @ 10h33
Et un beau cadeau ! Bisous doux
Lili Saint Laurent
2 mars 2017 @ 10h33
Tu as raison ma belle ! Un jour après l'autre ! Bisous
Marie Christine O Dowd
2 mars 2017 @ 13h06
Wouaaaaa quel beau cadeau !
Tel père, telle fille, on comprend mieux d'où te viens cette passion pour la poésie.
Paul - Michele Meskens
12 septembre 2017 @ 13h38
Superbe . Merci ; cela donne du baume au cœur……Merci …. Paul