Je m’en remets au vent et j’apprends à lâcher prise, tout simplement
Je me sens alors plus sereine, moins fourbue. Mon corps se déplie à nouveau et se tourne imperceptiblement vers l’avenir. Encore, nano point sur l’horizon, mais point quand même !
C’est difficile de plaquer son arbre, d’aimer la tempête, d’allumer l’étincelle, de se diluer dans l’air ambiant. J’apprends et je me sens toute petite dans cette immensité.
Je me concentre sur les goélands au bord de ma fenêtre
Dis, Dame Nature, pourquoi n’est ce pas inné chez l’humain, ce « lâcher-prise » ? Aurions-nous créé nous-mêmes notre propre enfermement ?
Aurions-nous oublié tout simplement où nous avions planté nos racines ?
La maladie creuse en moi son sillon, mais n’en raye pas pour autant le disque de ma vie. A contrario, elle m’aide à grandir, à faire des choix, à me protéger. Mais le prix est élevé et le chemin me paraît parfois trop long…
Si je pense à demain, s’ouvre à moi un monde incertain, où les repères sont distordus. Je ne suis pas encore prête. Et, seule la main tendue de mon amoureux m’offre la promesse d’un avenir serein. J’ai déjà cette chance !
C’est la rentrée et depuis trois ans maintenant, je sais que mon temps sera différent.
Il faut que j’accepte la lenteur, de ne pas être prise dans le tourbillon de la frénésie générale ! Je m’en remets au vent et j’essaie de me sentir légère qu’une feuille d’automne. Aussi détendue que mon chat qui somnole.
J’apprends à vivre plus doucement, à mon rythme
Et je remarque alors que Dame Nature a toujours raison. À vouloir aller trop vite, on s’en oublie soi-même ! Et même si c’est dur, Fils de Park’s ou pas, je suis déjà tout simplement ravie qu’elle partage ce secret avec moi !
Prenons-en de la graine !
Anonyme
30 août 2012 @ 10h40
Coucou!
Anonyme
3 septembre 2012 @ 12h29
des frissons.
R.