Dès 2012, dans un texte intitulé Ne plus combattre Parkinson, j’avais pris la sage décision de ne plus me battre contre toi, mais avec toi. Et aujourd’hui, cinq ans plus tard, nous entamons, ensemble, un nouveau défi et il sera sportif !
Parkinson et le sport
C’est un vieux débat culpabilisant qui divise régulièrement notre petite communauté. D’un côté, les adeptes forcenés qui surmédiatisent leurs challenges sportifs, mais qui risquent souvent l’épuisement physique ou mental. Et, d’un autre côté, la plupart d’entre nous, totalement perdus entre l’invalidité et la salle de sport du 3e âge…
Un équilibre si fragile
Et un terrain de jeu qui est difficile à délimiter ! Car nous le savons bien, les formes précoces de la maladie de Parkinson sont nombreuses et aucun d’entre nous ne présente les mêmes symptômes. Nous ne possédons pas de solution miracle cependant, les études scientifiques actuelles esquissent les contours d’un profil « type », qui devrait être une source d’inspiration dans l’organisation de notre quotidien.
Le sport oui, mais pas uniquement
Car son efficacité n’est possible que s’il est intégré à notre hygiène de vie. Et ceci, au même titre que le sont l’alimentation, la méditation ou le sommeil, par exemple. Rien ne sert de s’épuiser physiquement si, dans le même temps, on laisse s’installer une constipation chronique ou un déséquilibre psychologique ou émotionnel… En outre, cette activité se doit d’être régulière et adaptée à nos propres difficultés (motricité, tonicité musculaire, souplesse, etc.).
Les points importants à prendre en compte pour gérer au mieux la maladie de Parkinson sont :
- L’alimentation
- Les médicaments et surtout, leurs effets secondaires
- La gestion du stress et des émotions
- L’activité physique
- L’activité intellectuelle
- L’insertion sociale
- Le handicap
- Le travail
- Le sommeil
- Le bien-être
Après, chacun est libre de combiner ces différents éléments pour l’amélioration de son quotidien et pour trouver son équilibre.
Ce que je veux exprimer ici, c’est ce qui m’a conduite à ce résultat. Rien n’aurait été possible si je n’avais pas modifié mon régime alimentaire, si je ne pratiquais pas régulièrement le yoga ou la méditation.
Pour la subir tous les jours, je sais que cette maladie est envahissante et destructrice. Mais, je sais aussi que c’est en la prenant en compte dans sa globalité et, en essayant petit à petit d’améliorer tous les points ci-dessus, que se dessine, aujourd’hui, l’ébauche d’une cohérence physique et mentale.
Le prochain défi sera donc sportif
Et croyez bien que j’en suis la première surprise ! Car même si je me suis toujours astreinte à une activité physique, voire a minima dans les périodes de crise, depuis l’annonce du diagnostic, je ne suis vraiment pas une grande sportive !
Trois heures de fitness par semaine, ce n’est pas non plus le défi du siècle, mais ce sera le mien, dans les prochains mois à venir. Non pas pour combattre ce Fils de Park’s, mais pour que nous puissions ensemble, envisager l’avenir plus sereinement.
Je remercie surtout Bertille, une coach sportive extraordinaire, un astre solaire, qui m’insuffle quotidiennement, la force d’y croire et de le réaliser
Et vous, un petit challenge en perspective ? Avez-vous déjà essayé d’améliorer certains points de la liste ?
Au plaisir de vous lire et de partager,
Amitiés,
Lili en Mode Défi
Unknown
30 septembre 2017 @ 20h24
moi je combat ma maladie en faisant tout les matins abdos,étirements
beaucoup de marche , et quand y a de la musique je danse
j'ai des moments de freezer et moment ou je bouge alors je met
musique relaxante
moi aussi je veux réessayer la salle