MOTS-CLÉS
Vivre avec la maladie de Parkinson est un défi quotidien qu’il est si difficile de décrire. Et pourtant, si on essayait ?
Vivre avec la maladie de Parkinson est un défi quotidien qu’il est si difficile de décrire. Et pourtant, si on essayait ?
Celle d’une société à deux vitesses qui refuse systématiquement notre intégration…
Ma vie prend donc un nouveau tournant, elle ne tient maintenant plus qu’à deux fils…
Et oui, tout le monde peut parler de la maladie de Parkinson… Mais savons-nous vraiment de quoi ce Fils de Park’s est-il capable ?
Dès 2012, dans un texte intitulé Ne plus combattre Parkinson, j’avais pris la sage décision de ne plus me battre contre toi, mais avec toi.
Oui, je suis en colère, car nous vivons dans un monde kafkaïen. D’un côté, on nous demande implicitement d’être autonome et si possible, sans trop faire de vagues. Et d’un autre côté, on nous tape sur les doigts à la moindre initiative.
Today, I am angry, not because it is a bad day but because I have the strange feeling that I should not have to talk about it. Far from a lively society which just ignores us.
À travers ton prisme, j’ai appris l’humilité, l’impermanence de la vie et sa fragilité…
Alors oui aujourd’hui, je suis en colère, parce que non seulement je dois surmonter une journée difficile, mais en plus, j’aurais dû le faire en silence, loin de ce monde bruyant et vivant qui nous refuse une forme de reconnaissance.
Et oui, pourquoi s’en faire, si les malades chroniques, eux-mêmes, gardent l’espoir et un esprit aguerri et optimiste ?
Après toutes ces années de cohabitation forcée, il s’évertue encore à me pourrir la vie…