Vivre avec la maladie de Parkinson est un défi quotidien qu’il est si difficile de décrire. Et pourtant, si on essayait ?
Je garde de l’espoir, mais je ne ferai pas de vœu !
Vivre avec ce Fils de Park’s est déjà une aventure en soi mais voyager avec lui relève carrément du défi ! Peut-on pour autant mettre ses rêves en berne, ses envies d’ailleurs au placard et sa vie entre parenthèses ?
Juste tributaire d’un régime coercitif et sans appel…
Pour vivre avec ce colocataire encombrant, je dois réapprendre tous les matins ce que je pensais acquis la vieille.
La maladie m’apprends l’humilité, le courage…
Dis ma société, qu’as-tu dans ta petite tête de pioche ? Pourquoi nous abandonnes-tu seul au bord de la route, nous laissant ainsi désœuvrés ?
Est-ce que je vais m’habituer à cohabiter avec ce Fils de Park’s ? Le seul verbe qui me vient à l’esprit est faire face.
C’est une sensation étrange, mais ce Fils de Park’s arrive régulièrement à modifier insidieusement mes émotions, ma mémoire…
De la dopamine sous toutes les formes et sous toutes les couleurs oui, mais de la dopamine !